Rêves de gosses et Akuo
Tu connais mon parcours atypique (ou pas?), j'ai vécu 25 ans dans les faubourgs populaires et cosmopolites de Paris, bien avant les bobos et les Velib'.
Tu connais mon parcours atypique (ou pas?), j'ai vécu 25 ans dans les faubourgs populaires et cosmopolites de Paris, bien avant les bobos et les Velib'.
Une poignée de truc’iste, bidouill’iste et machin’iste nous explique depuis quelques années, poussée en avant par des Bruno Q. et Marc S. et autres gourous, qu’il faut s’effacer devant Dame Nature.
Cette question revient régulièrement à mes oreilles, elle a hanté certaines de mes nuits, m’a accompagné sur les routes de nombreux vignobles, m’a poursuivi dans des dîners, déjeuners, pique-nique en famille, au coin d’une cuve, d’un fût. Elle fait partie de mon quotidien depuis bientôt 20 ans.
Les vendanges ont commencées pour moi le 16 aout, elles finiront certainement début octobre. Les vignerons rentrent en cave, imperméable à tout ce qui se passe à l’extérieur.
Tout d’abord pour être hip, on ne dit pas Morillon Blanc mais Morillon avec un accent tonique sur le "o" et en laissant trainer le "on" avec gourmandise, pour être à la page donc : MOrilloonnn.
Pendant que le bon bio à base de bon Brett balade son barral au millésime bio, beaucoup se frottent, se frittent, s’écharpent autour de : qu’est ce que le vin bio ?
Alors voilà, nous y sommes, encore un dilemme, est ce que nos concitoyens sont pour ou contre la capsule à vis, sont ils prêts ! mon dieu ?! une goutte perle à mon front devant une telle question, relayant la paix dans le monde loin derrière.
"Le meilleur vin n'est pas nécessairement le plus cher, mais celui qu'on partage."